Sur l'Ironman de Copenhague le week end dernier, étaient présents Nathalie Pinard et Claude Girerd du club
voici leurs temps:
Claude : 11h50'40"
Nathalie: 13h53'27" ( 1er iron pour elle)
Félicitations à vous deux, on attend vos CR.
IRONMAN DE COPENHAGUE
Modérateur : Jeff
Re: IRONMAN DE COPENHAGUE
Merci Vero pour avoir publié nos résultats.
Ce deuxième Ironman m'a procuré autant de plaisir que le premier, j'ai terminé avec le même enthousiasme et l'envie de recommencer. Cela a été encore une belle expérience.
Pourtant les conditions ont été difficiles, vent assez fort dès le matin (rafales à 50 km/h), grosses averses par intermittences toute la journée mais heureusement entrecoupés de quelques rayons de soleils. Il faisait froid au départ de la natation mais l'eau était bonne. Le parcours vélo est plutôt sympa avec un long passage le long de la mer.
Il y a avait une grosse ambiance sur les parcours que ce soit en vélo au sommet des bosses car il y en avait en fait. Beaucoup de monde le long du parcours course à pied dans les rues de Copenhague avec des groupes de rock et encouragements qui nous boostaient bien ...
En ce qui me concerne j'ai connu un incident mécanique, une crevaison sur mes roues à boyaux ...
Je croyais maîtriser et bien non ! 30' pour remplacer un boyau Continental hyper raide et trop bien collé !!!
Mon temps officiel aurait pu être 11h20 sans cette pause forcée.
Cela a été un moment de stress extrême, j'ai même eu peur de l'abandon ...
J'ai lu par la suite que certains emmènent avec eux une petite lame de cutter au cas où ...
Une fois réparé, je suis reparti à bloc et j'ai vite oublié l'incident pour me remettre dans la course... en remontant les dizaines de vélos qui m'avaient passé.
Le marathon n'était pas si facile avec beaucoup de passages de ponts courts mais assez raides mais je l'ai très bien terminé.
Après m'être réchauffé et restauré je suis allé m'installer sous les projecteurs pour avoir chaud et guetter l'apparition de Nathalie au bout du tapie rouge ...
Elle arriva dans la nuit tout sourire avec encore une jolie petite foulée mais certainement soulagée de passer enfin cette ligne. Beaucoup d'émotions, moment très fort et merveilleux souvenirs.
On est allé vite au chaud pour se changer et manger un Hamburger (le deuxième pour moi).
Nathalie vous racontera elle même mais elle évidement fière et heureuse de l'avoir fait et je la félicite de nouveau.
Voilà en résumé, vivement le prochain
A+
Claude
Ce deuxième Ironman m'a procuré autant de plaisir que le premier, j'ai terminé avec le même enthousiasme et l'envie de recommencer. Cela a été encore une belle expérience.
Pourtant les conditions ont été difficiles, vent assez fort dès le matin (rafales à 50 km/h), grosses averses par intermittences toute la journée mais heureusement entrecoupés de quelques rayons de soleils. Il faisait froid au départ de la natation mais l'eau était bonne. Le parcours vélo est plutôt sympa avec un long passage le long de la mer.
Il y a avait une grosse ambiance sur les parcours que ce soit en vélo au sommet des bosses car il y en avait en fait. Beaucoup de monde le long du parcours course à pied dans les rues de Copenhague avec des groupes de rock et encouragements qui nous boostaient bien ...
En ce qui me concerne j'ai connu un incident mécanique, une crevaison sur mes roues à boyaux ...
Je croyais maîtriser et bien non ! 30' pour remplacer un boyau Continental hyper raide et trop bien collé !!!
Mon temps officiel aurait pu être 11h20 sans cette pause forcée.
Cela a été un moment de stress extrême, j'ai même eu peur de l'abandon ...
J'ai lu par la suite que certains emmènent avec eux une petite lame de cutter au cas où ...
Une fois réparé, je suis reparti à bloc et j'ai vite oublié l'incident pour me remettre dans la course... en remontant les dizaines de vélos qui m'avaient passé.
Le marathon n'était pas si facile avec beaucoup de passages de ponts courts mais assez raides mais je l'ai très bien terminé.
Après m'être réchauffé et restauré je suis allé m'installer sous les projecteurs pour avoir chaud et guetter l'apparition de Nathalie au bout du tapie rouge ...
Elle arriva dans la nuit tout sourire avec encore une jolie petite foulée mais certainement soulagée de passer enfin cette ligne. Beaucoup d'émotions, moment très fort et merveilleux souvenirs.
On est allé vite au chaud pour se changer et manger un Hamburger (le deuxième pour moi).
Nathalie vous racontera elle même mais elle évidement fière et heureuse de l'avoir fait et je la félicite de nouveau.
Voilà en résumé, vivement le prochain
A+
Claude
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Golgoth
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Re: IRONMAN DE COPENHAGUE
Super !
Toujours aussi beau à lire les sensations et feedbacks des finisher d'Ironman
Toujours aussi beau à lire les sensations et feedbacks des finisher d'Ironman
-
RaphMoussambani
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Re: IRONMAN DE COPENHAGUE
Bravo à vous deux !
Ça fait envie ces conditions météo, à voir pour une prochaine destination
Comment vous avez fait pour le voyage et les vélos ? (Easyjet ? Surcoût transport vélo ?...)
Ça fait envie ces conditions météo, à voir pour une prochaine destination
Comment vous avez fait pour le voyage et les vélos ? (Easyjet ? Surcoût transport vélo ?...)
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NICO
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Re: IRONMAN DE COPENHAGUE
Terminer un Ironman c'est déjà chouette mais de le partager ainsi avec quelqu'un c'est vraiment TOPClaude a écrit : ↑lun. août 28, 2017 6:07 pm Elle arriva dans la nuit tout sourire avec encore une jolie petite foulée mais certainement soulagée de passer enfin cette ligne. Beaucoup d'émotions, moment très fort et merveilleux souvenirs.
On est allé vite au chaud pour se changer et manger un Hamburger (le deuxième pour moi).
Nathalie vous racontera elle même mais elle évidement fière et heureuse de l'avoir fait et je la félicite de nouveau.
Voilà en résumé, vivement le prochain
BRAVO à tous les 2 !!
Qui peut le plus peut le moins
Re: IRONMAN DE COPENHAGUE
Pour les vélos nous avons eu la chance de nous faire prêter des valises de transports par des membres du Club.RaphMoussambani a écrit : ↑mar. août 29, 2017 8:25 am Bravo à vous deux !
Ça fait envie ces conditions météo, à voir pour une prochaine destination
Comment vous avez fait pour le voyage et les vélos ? (Easyjet ? Surcoût transport vélo ?...)
En ce qui me concerne, j'en profite d'ailleurs pour remercier Mathieu. Sa valise souple était super pratique et le voyage s'est très bien passé. J'avais aussi énormément protégé le vélo avec du plastique bullé.
Nous étions sur Air France, (160 euros A-R avec 1 bagage en soute) le supplément vélo est effectivement cher, 55 euros par vol donc 110 euros aller-retour.
Il faudrait arriver à ,réduire et partir seulement avec un bagage cabine et mettre le maximum de chose dans la valise, j'y avais déjà mis le casque, la combinaison mais je ne sais pas si c'est possible de réduire autant sachant que le temps était incertain et qu'il fallait prévoir plusieurs scénarios pour les tenues.
C'était une expérience de ce coté là aussi, j'espère pouvoir le refaire.
Re: IRONMAN DE COPENHAGUE
Bonjour à tous,
C'est super gentil, Véro, d'avoir pensé à nous. Merci!
Mon premier Ironman était, comme pour beaucoup je suppose, un défi personnel.
J'avais très envie de partager cette aventure et d'en profiter pour partir à l'étranger. Avec Claude, nous avons choisi la destination et la date. Nous avons suivi nos plans d'entraînement respectifs, avec rigueur et assiduité.
Le Jour J est arrivé! J'étais à la fois stressée et excitée de prendre le départ
.
La natation est mon point faible. D'autant plus que ma préparation avait été perturbée par une tendinite à l'épaule. Le but était de sortir de l'eau sans être fatiguée. J'ai fait comme à l'entraînement (sauf qu'en plus j'ai pris quelques coups mais rien de vraiment méchant) et c'est passé! A la sortie de l'eau, j'avais froid car le vent soufflait déjà beaucoup. Je choisis l'option d'enfiler un coupe-vent sur ma tenue mouillée. Ayant un statut AWA (All World Athlete), mon vélo était dans le premier parc, avec les "vrais" bons. La veille, j'avais bien repéré où il se trouvait. En arrivant dans le parc à vélo, je n'ai eu aucun mal à trouver le mien. Il n'en restait que 3 !!! Je suis allée prendre mon vélo en levant les bras comme si j'étais en train de passer la ligne d’arrivée : lol:
Je n'avais jamais roulé 180km. Ma sortie la plus longue n'avait été que de 150 km. J'avais donc décidé d'être prudente. Outre un vent fort, deux grosses averses vinrent perturber le parcours vélo. Je dus même enlever mes lunettes tant la visibilité était mauvaise lors de la seconde. Deux athlètes s'étaient d’ailleurs arrêtés sous un arbre. J'hésitai et je me dis qu'au moins en pédalant, j'aurais moins froid. Sur le 1er tour du circuit, le public était présent à certains endroits et l'ambiance nous transportait littéralement. De retour sur le centre de Copenhague, j’étais heureuse de descendre de mon vélo car je souffrais fortement des cervicales (chacun ses maux…). Pour courir un marathon, il est préférable d’avoir les pieds au sec. Je changeai donc de chaussettes avant d’enfiler mes runnings. Enfin, j’allais pouvoir profiter de ce que j’aime, courir ! Ils étaient déjà nombreux sur le marathon. Je dus me freiner tellement j’étais enthousiasme. Mais, je ne gardai pas les pieds au chaud très longtemps. Une première averse nous rinça
. Je commençai à avoir froid puis des maux de ventre. Ma foulée avait perdu son dynamisme. Claude me rattrapa. On échangea quelques mots. Il trouva les bons ! Je terminais mon 1er tour de 10 km. Il finissait son 4ème. L’arrivée n’était plus qu’une question de minutes pour lui. Il reprit son rythme, dynamique, cadencé, volontaire. Il en avait encore sous le pied, le marathonien ! Je le voyais doubler sans cesse des coureurs. Mais rapidement, je le perdis de vue. La deuxième averse me transit de froid. Il restait encore 16 km à tenir… Le dernier tour, la foulée rasante, je courus dans la nuit. De nombreux coureurs marchaient, épuisés. Enfin, j’aperçus le tapis rouge de l’arrivée. Je parcourus les 100 derniers mètres sous les projecteurs en savourant les applaudissements que le public encore nombreux m’offrait. J’aperçus, derrière la ligne, la silhouette de Claude, fidèle au poste qui m’encourageait encore et encore ! J’étais fière, fière d’être une « Ironman » ! Ces émotions, fortes et uniques, je les partageai avec Lui.
Merci Claude de m’avoir attendue 2 longues heures, accueillie avec le sourire, et permis de me réchauffer rapidement.
Ce fut une très belle aventure que j’ai eu le bonheur de partager.
Comment ne pas vouloir recommencer ?
Nathalie
C'est super gentil, Véro, d'avoir pensé à nous. Merci!
Mon premier Ironman était, comme pour beaucoup je suppose, un défi personnel.
J'avais très envie de partager cette aventure et d'en profiter pour partir à l'étranger. Avec Claude, nous avons choisi la destination et la date. Nous avons suivi nos plans d'entraînement respectifs, avec rigueur et assiduité.
Le Jour J est arrivé! J'étais à la fois stressée et excitée de prendre le départ
.La natation est mon point faible. D'autant plus que ma préparation avait été perturbée par une tendinite à l'épaule. Le but était de sortir de l'eau sans être fatiguée. J'ai fait comme à l'entraînement (sauf qu'en plus j'ai pris quelques coups mais rien de vraiment méchant) et c'est passé! A la sortie de l'eau, j'avais froid car le vent soufflait déjà beaucoup. Je choisis l'option d'enfiler un coupe-vent sur ma tenue mouillée. Ayant un statut AWA (All World Athlete), mon vélo était dans le premier parc, avec les "vrais" bons. La veille, j'avais bien repéré où il se trouvait. En arrivant dans le parc à vélo, je n'ai eu aucun mal à trouver le mien. Il n'en restait que 3 !!! Je suis allée prendre mon vélo en levant les bras comme si j'étais en train de passer la ligne d’arrivée : lol:
Je n'avais jamais roulé 180km. Ma sortie la plus longue n'avait été que de 150 km. J'avais donc décidé d'être prudente. Outre un vent fort, deux grosses averses vinrent perturber le parcours vélo. Je dus même enlever mes lunettes tant la visibilité était mauvaise lors de la seconde. Deux athlètes s'étaient d’ailleurs arrêtés sous un arbre. J'hésitai et je me dis qu'au moins en pédalant, j'aurais moins froid. Sur le 1er tour du circuit, le public était présent à certains endroits et l'ambiance nous transportait littéralement. De retour sur le centre de Copenhague, j’étais heureuse de descendre de mon vélo car je souffrais fortement des cervicales (chacun ses maux…). Pour courir un marathon, il est préférable d’avoir les pieds au sec. Je changeai donc de chaussettes avant d’enfiler mes runnings. Enfin, j’allais pouvoir profiter de ce que j’aime, courir ! Ils étaient déjà nombreux sur le marathon. Je dus me freiner tellement j’étais enthousiasme. Mais, je ne gardai pas les pieds au chaud très longtemps. Une première averse nous rinça
. Je commençai à avoir froid puis des maux de ventre. Ma foulée avait perdu son dynamisme. Claude me rattrapa. On échangea quelques mots. Il trouva les bons ! Je terminais mon 1er tour de 10 km. Il finissait son 4ème. L’arrivée n’était plus qu’une question de minutes pour lui. Il reprit son rythme, dynamique, cadencé, volontaire. Il en avait encore sous le pied, le marathonien ! Je le voyais doubler sans cesse des coureurs. Mais rapidement, je le perdis de vue. La deuxième averse me transit de froid. Il restait encore 16 km à tenir… Le dernier tour, la foulée rasante, je courus dans la nuit. De nombreux coureurs marchaient, épuisés. Enfin, j’aperçus le tapis rouge de l’arrivée. Je parcourus les 100 derniers mètres sous les projecteurs en savourant les applaudissements que le public encore nombreux m’offrait. J’aperçus, derrière la ligne, la silhouette de Claude, fidèle au poste qui m’encourageait encore et encore ! J’étais fière, fière d’être une « Ironman » ! Ces émotions, fortes et uniques, je les partageai avec Lui. Merci Claude de m’avoir attendue 2 longues heures, accueillie avec le sourire, et permis de me réchauffer rapidement.
Ce fut une très belle aventure que j’ai eu le bonheur de partager.
Comment ne pas vouloir recommencer ?
Nathalie
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Manudelyon
- Messages : 72
- Inscription : mar. juil. 11, 2017 12:06 am
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